glossaire-de-la-data

Une brève histoire de la data : Partie 1 - l’infrastructure

Des hiéroglyphes au cloud en passant par les cartes perforées, découvrez dans cet article comment l'infrastructure de la donnée a évolué au cours des siècles et des millénaires.

Chez les Égyptiens

Le nombre de hiéroglyphes a atteint jusqu’à 5000 signes différents. Des découvertes semblent indiquer que les Égyptiens utilisaient un système de classification des hiéroglyphes. Les indices sont semble-t-il trop ténus pour bien comprendre ce premier système permettant de classer des milliers de hiéroglyphes.

Les cartes perforées

Faisons un grand saut dans le temps, jusqu’à la fin du XIXème siècle. Le fondateur d’IBM, Herman Hollerith a inventé la carte perforée en 1890. Elles permettaient le recensement aux Etats-Unis en 1890. Ces machines fonctionnaient grâce à une table de tabulation et ne nécessitaient alors pas d’ordinateur. Elles étaient complexes à utiliser.

La capacité de stockage des cartes perforées était alors de 960 bits. Elles ont eu du succès jusqu’à l’invention des disques durs. 

Les ordinateurs

Ensuite, IBM revient en 1956 avec le premier disque dur. Le premier pesait près d’une tonne et faisait 1,8 mètre de haut. Il était appelé RAMAC 305 (Random Access Memory of Accounting and Control). En regroupant 50 disques magnétiques de 50 000 secteurs, celui-ci permettait de stocker 3,75 Mb de données. Ridicule aujourd’hui, c’était une poussée sans précédent pour l’époque. On pouvait maintenant enregistrer les données.

C’est ensuite que la miniaturisation a commencé et donc le stockage de données en quantité a pu vraiment commencer. Aujourd’hui les disques durs font jusqu’à 16To, bien loin des capacités de 1956.

Les serveurs

Les serveurs ont ensuite permis de pouvoir centraliser le stockage et le traitement des données et de les distribuer entre différents utilisateurs au sein d’une même entité. Entreprise, administration, laboratoires de recherche ont ainsi pu mutualiser les ressources pour gérer les différents besoins des utilisateurs et permettre d’augmenter drastiquement la puissance de calcul et le besoin de stockage selon les usages.

On passe donc de l’individu ou du groupe d’individus qui gère son ordinateur à une centralisation du stockage et des opérations permettant de diminuer les coûts et d’apporter plus de flexibilité dans les besoins. 

Le Cloud

En 1999, Salesforce fut la première entreprise privée à proposer un service de stockage Cloud suivi en 2002 par Amazon avec AWS (amazon web services). Le cloud permet de faire la même chose que les serveurs. Mais ce n’est plus à l’échelle d’une entité mais à celle du monde entier ou souvent d’un continent - pour des raisons de performance on va préférer la proximité géographique. Les utilisateurs du Cloud vont bénéficier de capacités de stockage et de calcul à la demande. 

C’est intéressant parce que si un utilisateur a besoin temporairement de multiplier par 100 sa puissance, il n’est pas nécessaire d'acheter 100 fois plus de serveurs ou de machines qu’il possède déjà et dont il n’aura plus besoin ensuite. Le cloud va lui permettre de louer cette puissance juste le temps où il en a besoin. Et on s’affranchit du fait de gérer des ressources physiques de machine. Un prestataire s’en charge pour nous. 

Néanmoins, aujourd’hui le cloud pose des questions de gouvernance des données. Comment être sûr que la donnée partagée sur le Cloud ne sera pas partagée à des tiers ? La donnée est-elle bien protégée ? Potentiellement mieux que sur un serveur, car on a aussi centralisé la compétence de la sécurité. Déléguer la gestion des machines à une entité tierce suppose qu’on perde une partie du contrôle du traitement des données effectuées.

Aujourd’hui, la plupart des applications sont stockées dans des datacenters, sur le Cloud.

Engaged Students

Hear from our students about their amazing journeys and achievements

At Albert School, the student council fosters community and learning through events. By bringing students together, we enhance campus life and create connections, contributing to develop new soft skills.

Eleonore

Bachelor in Business & Data - President of the student body Paris

What I like best about Albert School is how the professors foster our ambition and encourage us to have an entrepreneurial mindset!

Nathan

Bachelor Business & Data

Paris

Albert School has really helped me to develop, professionally, academically and even outside the classroom!

Jonathan

Bachelor Business & Data

Paris

Accredited Qualifications

Certification "AI Project Manager" Level 7, with NSF codes 326t and 326p, issued by Ascencia
Registered in the National Directory of Professional Certifications (RNCP), under number 36129, by decision of France Compétences dated January 26, 2022